vendredi 15 janvier 2010

de l'ineptie des epidemiologues grippaux et des retombées sur d'autres maladies

Ce qui est facteur de confusion dans le groupe grog mais encore sans doute chez tous ceux qui s'occupent de grippe et constituent les courbes epidemiologiques c'est de s'etre attaché par souci de simplification non pas au nombre de syndrome grippaux mais à son rapport à l'activité (IRA /activité ou aux USA ILI /activité et pour les Sentinelles SG/activité .
Ainsi au lieu des courbes attendues on a des courbes le plus souvent tres plates ou en bosse de chameau suggerant l'existence de deux pics alors que nous sommes regulierement en presence de plusieurs courbes mathematiques de diffusion virale . de nombreux virus independants et meme dirai - je concurrents se succedent et Serfling est obligé de tirer de cela un seuil epidemique moyen qui serait le meme chaque année et que l'on franchirait dans un sens et dans l'autre pour signer la realité de la grippe . La notion de cas sporadique etant remplacé par un taux de SG qui n'est jamais nul et temoignant d'une espece de bruit de fond estival , or ceci est en contradiction avec ce qui est observé . rares sont les conditions où le nombre de grippe estivale fait l'objet d'un buit de fond mesurable ? des syndromes grippaux oui des grippes pas souvent !
C'est du grand n'importe quoi et on a donc affaire à des specialistes de la grippe qui sont dans le flou car faute de financement ils prennent des moyens tres indirects pour mesurer une epidemie de virose hivernale multifactorielle . On est loin de l'etude precise de l'orthomyxovirus influenzae et inutile donc de le typer si c'est pour au final aussi mal l'evaluer . Heureusement que l'INSERM collectionne des elements certes imparfaits mais moins que les autres "grippologues" de l'analyse des motifs de deces indiqués par les certificats .
Au passage , ces epidemiologues dans leur amateurisme etonnant evaluent la mortalité globale hivernale et en concluent que la "grippe" au sens ancien du terme est à l'origine d'une surmortalité d'environ 6000 deces en France et 36 000 aux etats unis , d'où leurs analyse tres imprecise de la mortalité de la grippe dite espagnoles de 1918 -19 avec pourquoi pas entre 20 et 60 millions de mort alors qu'en reprenant les registres precis de mortalité et donc de surmortalité on atteint peniblement les 20 millions si on veut bien extrapoler le nombre de mort mondiaux à partir des rapports de population des pays ne disposant pas de registres aussi precis qu eles USA , l'Europe et le japon . On aura sans doute tort car rien qu'au Japon on a pu verifier grace aux clio-epidemiologue neozelandais que ldans les campagnes du japon si il ya avait plus de malade , la letalité etait beaucoup plus basse de meme que la mortalité et ceci s'explique par l'efet fauchage de la grippe qui ne signifie pas que l'on fauche enormement de vie mais que l'on anticipe simplement une mortalité qui sans cela aurait eu lieu comme l'herbe tombe en fanant chaque année , la couper plus tot n'empeche nullement la repousse au contraire . Ainsi la grippe a une mortalité superieure dans les pays les plus riches puisque les plus fragiles sont morts d'autre chose avant . D'où l'interet naturel pour une sepece et sans doute pour les canards d'avoir un parasite qui joue le role de predateur eliminant les betes les plus fragiles selectionnant depuis dizaines de millions d'années . Et il est tres eclairant de constater la tres faible mortalité de la grippe dans les pays victime du paludisme ? Donc le pr Gentilini a raison d'insister sur le fait que cette maladie a l'indecence d'etre l'apanage des pays riches mais il a tort de croire que l'argent qui y est consacré echappe aux pays pauvre au contraire c'est bien avec l'aregnt de ces riches que les recherches ont lieu par des epidemiologues pauvres au depart qui avec cet argent font de plus en plus belles etudes aboutissant à l'emergence de concepts qui conduisent à des outils therapeutiques profitant aux pays en voie de developpement . En d'autre terme , indirectement les recherches sur la grippe profitent à celles sur le paludisme en eclaircissant les mecanismes immunitaires en jeu . Ce qui se recherche ausujet de la grippe profite à toutes les autres maladies comme les recherches spatiales profitent à l'automobile ou aux loisirs .

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