samedi 26 décembre 2009

le tamiflu reduit de 4 fois le risque de deces s'il est utilisé dans les 48 premieres heures chez la femme enceinte atteinte du virus H1N1 pandemique

Voici une etude de plus à envoyer à la revue Prescrire pour leur eviter de dire des betises tendant à semer le doute dans l'esprit des praticiens francais et en particulier des valeureux generalistes syndicalistes et enseignants .
Comme si ne suffisait pas la comparaison de mortalité favorable au Chili (gros consommateur de tamiflu )par rapport à l'argentine qui dans les memes conditions d'hiver australe a été plus econome en tamiflu et a connu une mortalité double .Comme si ne suffisait pas la constatation de la tres faible letalité au japon et en France deux des grands pays developpés qui traitent le plus avec ce produit en raison de leur habitude pour le Japon et de leurs stocks pour la France . On montre dans l'etude americaine ci dessous que dans le cas de patients particulierement à risque (grossesse) le benefice du traitement est evidemment plus facile à demontrer que lorsque le risque de deces est plus faible (grippes saisonnieres recentes). Ce qui ne signifie pas que le benefice du traitement soit absent lorsque le risque de deceder est plus faible (mais pour les generalistes de Presrire si ! Le doute nuisant au tamiflu que le Gaspard (mascotte de la revue ) jette aux orties ). Le nombre de patients à traiter pour sauver une vie est simplement plus important ... et donc la vie sauvée est plus couteuse mais si c'est cette ideologie que vehicule la revue Prescrire que la vie a un cout au delà duquel on ne saurait soigner cela releve de l'eugenisme le plus sordide .
Ce qui à mes yeux relevait d' une simple erreur de jugement scientifique devient, par leur acharnement dans le numero de decembre ,une entreprise d'economie medicale en faveur du laisser faire/ laisser aller liberal reaganotatcherien introduit de maniere larvée dans les pratiques medicales depuis 1980 . Ces pratiques medicales pourtant depuis Hippocrate ont plutot été de faire le maximum pour sauver des vies et preserver jusqu'au bout la qualité de cette vie quelqu'en soit le cout pourvu bien sur qu'une pratique ne nuise pas à une autre plus benefique .Ici on ne saurait rappeler comme un leitmotif ridicule que le vaccin fait mieux que le tamiflu, c'est comparer des carottes et des navets . En medecine il ne saurait etre question d'economiser et de choisir entre fromage ou dessert : ce sera selon moi et de nombreux autres pour cette grippe : fromage et dessert .
Les deux aspects curatifs et preventifs sont ici traités . Preventif avec le vaccin , et curatif et preemptif avec le tamiflu . L'un ne nuit pas à l'autre et c'est l'usage synergique de ces deux outils therapeutiques qui conduit à limiter les degats du virus quoiqu'en disent les horlogers des montres molles de l'EBM , devenus incapables de raisonner à partir d'experiences simples ! aujourd'hui Louis Pasteur et Claude bernard seraient bien en peine de leur demontrer quoi que ce soit et rien ne se ferait . Ce qui est troublant en revanche c'est la capacité de Prescrire à interpreter savamment de maniere curieusement bienveillante les progres minuscules de la chimiotherapie anticancereuse en evaluant au jour pres les semaines rajoutées à la durée de vie d'un traitement aussi couteux que penible . mais là l'EBM aquiesce la mathematique statistique trouve grâce aux yeux du comité de lecture qui doit comporter que peu de cryptoliberaux mais plus de cancerologues pour l'occasion . On rend infernale la fin de vie des patients mais on peut dire que quelques semaines ou mois ont été rajoutés .
Dans le cas de la grippe un tel calcul idiot devrait etre proposé au comité de lecture de la revue Precrire , au lieu du classique tout ou rien binomial : decedé /non decedé qu'un chi 2 resoud aisément avec un risque de deuxieme espece de rejet de l'hypothese nulle sur lequel ils sautent à pied joint :revenons avec quelques mathematiciens plus savants encore que leurs petits conseillers epidemiologistes pour leur proposer une augmentation de la durée de vie moyenne des populations atteintes de grippe ce qui aurait de quoi les convaincre mathematiquement mais là ils gloseraient sur la non significativité globale de cette durée rapportée à chaque citoyen puisque la plupart survivent sans le tamiflu et sans le vaccin d'ailleurs .Au final pour l'EBM à quoi bon traiter pour quelques jours de vie en moyenne pour la population globale . Effectivement à les ecouter on se demande bien comment tant de progres medicaux ont été accomplis avant qu'ils n'arrivent avec leur mathematique mal digerée à la place de la raison ;
Et cette derive mathematique approximative d'où est exclue la logique est globalement la meme dans le domaine de l'economie depuis Ricardo , où l'on fait dire n'importe quoi pourvu que l'on prenne un certain parti pris soit pour le marché libre soit pour sa regulation etatique .
On voit donc que l'EBM procede d'une tentative au mieux inconsciente de bloquer tout progres de masse conduisant parfois à reserver l'usage de ce qu'il y a de meilleur à l'elite intelligente et servir à la masse le moins couteux au nom du principe que les ressources sont limitées . Apres tout la philosophie ecologique plaide en leur faveur car A quoi bon faire quoi que ce soit puisque dans toute etude si on la poursuit tres longtemps à la fin tout le monde meurt et puisque nos ressources energetiques sont finies et que le soleil s'eteindra tot ou tard ... :
Revenons donc sous leur ferule à l'etat animal de nature et faisons confiance à la selection naturelle pour ameliorer l'espece humaine ! la civilisation n'amenant qu'à la survie d'individus sans cesse plus couteux à maintenir en vie . le fond de commerce de l'EBM est au fond cette abomination : que les mathematiques entre les mains d'imbeciles pourraient porter atteinte à la raison et au coeur des veritables descendants d'Hippocrate et de tout ce qui fonde nos civilisations .
Seule la vigilance scientifique de chaque instant peut s'opposer efficacement à ce qui est au final que l'aspect medical de la barbarie economique elitiste visant au retour ecologique à la jungle de la lutte inter-espece .

Toutes les etudes concordent pour affirmer que la balance benefice /risque penche tres largement en faveur du traitement precoce par tamiflu et qu'il pourrait bientot devenir criminel de ne pas traiter sachant ce que l'on sait et alors que le traitement est disponible en pharmacie et gratuitement delivré .
Pourtant la revue medicale la plus chere qui soit pretend que le produit ne sert à rien ou presque puisque son Gaspard le fout à la poubelle !!! la demission du redacteur en chef suffira-telle à reparer le prejudice de telles billevesées collectives ? Il va falloir relire tout Cochrane à chaque fois pour se faire sa propre idée tant est partial le comité de lecture de la revue Prescrire !

La rengaine cousue de fil blanc de la betise : Il n'est toujours pas demontré (en double aveugle contre placebo) que... egal à leurs yeux : le produit n'a aucun interet !
Le simple aveugle suffit à se rendre compte que cette revue sous de faux airs d'objectivité peut etre tres dangereuse à lire en diagonale . Aussi dangereuse que les tests rapides de grippe A dont on demontre dans cet article l'enorme proportion de faux negatifs ! 38 % qui couplée aux faux positifs (environ 20 % dans certaines etudes ) en font un test inutilisable et ... mortel puisqu'il a induit dans un nombre important de cas un retard therapeutique prejudiciable !
Voici un extrait de l'article paru dans le New england journal of medecine il y a trois jours :

This article (10.1056/NEJMoa0910444) was published on December 23, 2009, at NEJM.org.
Address reprint requests to Dr. Louie at the California Department of Public Health, 850 Marina Bay Pkwy., Richmond, CA 94804, or at janice.louie@cdph.ca.gov.

Severe 2009 H1N1 Influenza in Pregnant and Postpartum Women in California
Janice K. Louie, M.D., M.P.H., Meileen Acosta, M.P.H., Denise J. Jamieson, M.D., M.P.H., Margaret A. Honein, Ph.D., M.P.H., for the California Pandemic (H1N1) Working Group
From April 23 through August 11, 2009, data were reported for 94 pregnant women, 8 postpartum women, and 137 nonpregnant women of reproductive age who were hospitalized with or died from 2009 H1N1 influenza, for a total of 239 women in this age group. Dates of symptom onset ranged from April 3 to August 5, 2009 (Figure 1). In all, 41 local health jurisdictions accounting for 96% of the population of California reported cases to the CDPH: 19 jurisdictions accounting for 79% of the population reported pregnant and postpartum cases, and 27 jurisdictions accounting for 86% of the population reported nonpregnant cases.

...In our series, pregnant women who received treatment after 48 hours had a risk of admission to the ICU or death that was about 4 times the risk among those who received earlier treatment. Delay in treatment was often multifactorial in cause; in some cases, pregnant women did not promptly seek medical care after symptom onset, whereas in other cases, there were delays by health care providers in initiating antiviral treatment. The recognition and diagnosis of influenza-like illness may be complicated during pregnancy, when women and their health care providers may attribute certain signs and symptoms (e.g., myalgia or shortness of breath) to pregnancy rather than influenza. Furthermore, pregnant women or their health care providers may want to avoid antiviral treatment during pregnancy because of concerns about the fetus.6 Although rapid influenza tests are widely available and can be completed within 15 minutes, reliance on rapid test results might have contributed to treatment delays. In this series, 38% of patients who underwent testing had false negative results; less than 30% of the pregnant women with false negative results received antiviral treatment within 48 hours after symptom onset, and five of the patients who died had false negative results. Recently, the CDC issued a health advisory alerting clinicians about the poor sensitivity of rapid test results and stating that clinical decisions about the treatment of influenza should not be guided or delayed by negative results on rapid testing...

mardi 22 décembre 2009

mon avis sur le tamiflu depuis aout sur le blog du pr flahaut

reverend FR 28 août 2009 à 0:37

premières réflexions au sujet des reco des grands experts de l’OMS
les doses chez l’enfant vont de 3 à 6 mg kg alors que l’adulte moyen prend autour de 2mg /kg et encore moins pour les plus gros (facteur de risque curieux et nouveau reconnu uniquement aux USA qui s’explique ici !) et pour la femme enceinte plus grosse de 7 kg en moyenne , plus au dernier trimestre qu’au premier (sévérité prédominant au dernier trimestre) il y a là une explication toute simple du sur-décès nonobstant d’autres facteurs de risque probables spécifiques de la grossesse tenant à une immunocompétence naturellement diminuée pour tolérer son fœtus qui expliquerait aussi sa sensibilité à certains germes (pour elle ou son fœtus) , ou encore la perméabilité membrannaire accrue propice aux échanges nutritifs et qui explique déjà le diabète gestationnel . En revanche le fœtus de ces femmes à risque n’est jamais atteint et souvent sauvé s’il est d’un âge viable car lui ne respire pas !
On est parfois étonné de constater la pauvreté d’hypothèses avancées des équipes de chercheurs épidémiologistes publiant des résultats . Sans doute comptent ils sur des cliniciens avisés pour les apporter c’est d’ailleurs le but de la publication des données et c’est aussi pour cela qu’internet a été inventé : je dis ça à ceux qui trouvent emmerdant de lire les errances de chercheurs en herbe ou qui se plaignent du manque de fiabilité des données gratuites sur le net . Qu’ils achètent des encyclopédies ou des livres aboutis s’ils veulent ne faire que lire du vrai (ou supposé tel ) qu’ils lisent même ce que nous pouvons écrire dans le marbre ! Mais ici comme le rappelle le pr Flahaut , nous faisons de la recherche qui n’avance qu’en se trompant perpétuellement d’hypothèse mais qui finit par affiner et lorsque le consensus se fait c’est longtemps après que des chercheurs ont prêché dans le désert ou que des fous comme Einstein ont pu remettre en question des dogmes millénaires depuis longtemps appréciés des appreneurs et jamais critiqués par personne de ces amateurs de vérité fiable !
Attention à ne jamais confondre ceux qui écrivent l’histoire et ceux qui ont besoin de lunettes pour la lire
Autre réflexion sur les reco des experts
Ils disent que leur principe est d’utiliser plusieurs antiviraux dans les zones où circulent des mutants résistants mais ils oublient de le faire dans leurs reco finales pour le H1N1 , alors qu’ils ont sous les yeux un truc qui devrait leur sauter aux yeux depuis le début c’est que la neuraminidase N1 n’est pas comme la N2 ! N2 est résistante à l’amantadine et N1 était souvent sensible à l’amantadine .
Or le nouveau H1N1 est sensible à l’oseltamivir et aussi à l’amantadine ! est ce un N1bis ? ou N10 qui n’attend qu’un chercheur savant pour le dire sans que les autres ne rient !
Ce qui est inquiétant c’est que le H1N1 saisonnier est devenu résistant de 15 % à 96 % des souches en un an , preuve de plus, s’il en fallait encore ,de la capacité hautement mutagène du virus
Ce qui est très logique et très prometteur mais ils ne le soulignent pas c’est que la résistance nouvelle n’a été nullement influencé par une pression de prescription . La mutation (on s’en doutait ) est aléatoire (d’ailleurs il faudrait être fou pour imaginer un quelconque finalité dans les mutation de ce virus ou alors les tenants du complot mondial auraient raison ce qui est un oxymoron ! Même s’il y a toujours une base de vrai dans leurs élucubrations la suite qui reste une hypothèse est présentée comme une divine vérité !
Autre élément très très encourageant à faire un double traitement curatif et prophylactique (donc curatif précoce et le plus souvent pour rien ) c’est que 40 % de ceux qui font un syndrome respiratoire sévère n’ont aucun facteur de risque ! donc la prophylaxie des seuls sujets à risque ne traitera que 60 % de ceux qui en auraient besoin , or ce traitement qui est efficace on le rappelle entre 60 % et 96 % (selon les modalités les poids , les études ) ne sauvera que 45 % des décès évitables par les antiviraux ! Alors qu’en traitant aussi tous les contacts des cas cliniques on approcherait les 100 % au prix d’aucune sélection puisque si on les traite pour rien ils n’auront fait pression sur rien , et si on les traite pour la primo invasion du temps de latence on aura tué dans l’œuf ce qu’ils auraient pu excréter en veux tu en voilà autour d’eux .
Ce que je voudrai bien faire comprendre c’est que nous n’avons pas affaire comme dans le cas du pneumocoque à un pathogène qui est présent en masse chez des porteurs sains en flore commensale de leur rhinopharynx , par conséquent traiter un individu pour rien c’est sans conséquence sur la « flore « et sur les risques de transmission de la capacité de résistance
La néo résistance du H1N1 saisonnier montre que c’est un virus nouveau (déjà ) qui a pris la place de l’autre surtout dans les pays les plus développés qui a une antigenicité suffisamment nouvelle pour expliquer la surmortalité française de cet hiver …
L’élément très encourageant pour traiter systématiquement par deux antiviraux en curatif comme en prophylactique est que lorsque le virus est résistant à l’oseltamivir , il est sensible à l’amantadine ! Enfin pour une raison qu’il faut élucider , on ne connait pas de résistant au zanamivir (sans doute est il peu utilisé )
Je voudrai préciser que le groupe d’expert évalue en curatif à charge l’efficacité de l’oseltamivir basé sur la somme de trois meta-analyses regroupant 140 000 patients sur le critère agrégé de complications des plus hétéroclites (pneumonie ou otite ou hospitalisation) avec un odds ratio en intention de traiter (c’est-à-dire gardant les résultats des cas qui n’ont pas fini le traitement comme ayant été traités ! ) qui n’est donc pas avantageux pour le traitement et qui pourtant obtient un odds ratio de 0,73 avec un intervalle de confiance entre 0,63 et 0,83 ce qui est bon mais modeste au regard de la comparaison des risques relatifs des études sérieuses double aveugle placebo sur la survenue d’une grippe avec ou sans traitement qui est de 75 % de réduction de risque (60 à 96 %).
Ca correspond au jour de moins d’évolution que n’avaient pas jugé convaincant la revue Prescrire en terme de jour d’arrêt de travail c’est assez court effectivement mais en terme de complication c’est inconnu et c’est forcément efficace celui qui risque de mourir a certainement un bénéfice à ce que sa muqueuse revienne un jour plus tôt à la normale ! De plus les études évaluent en conditions normales des sujets vus à des stades très variables une partie bien après les 48 premières heures , et une autre pas avant le début car pendant deux jours on est plutôt au lit et on a du mal à trouver un médecin qui se déplace donc on consulte le deuxième ou troisième jour ce qui réduit de facto l’efficacité globale . Quid de la réduction de jour d’évolution dans un sous groupe traité dès le premier jour par des équipes mobiles ou par un traitement immédiat déjà présent dans la pharmacie familiale ?
Et il est connu que l’odds ratio sous estime volontairement ou exagère l’effet en terme de risque relatif et absolu or ici ce calcul est fait dans des conditions précédentes non pandémiques avec un risque relatif de base non traité évidemment faible par conséquent le nombre nécessaire de cas à traiter est grand autour de 27 traitements pour éviter une grippe et donc infiniment plus pour éviter une hospitalisation or c’est cela ce que calcule l’odds ratio . Il est évident que cet odds ratio serait meilleur si l’on appliquait le traitement oseltamivir à une population à grand risque d’hospitalisation (100 fois plus que d’habitude selon l’evaluation du Pr Flahaut et 10 selon la mienne ) par conséquent cela explique les meilleurs résultats Français dont le système prévu initialement traitait et hospitalisait le moindre cas possible et traitait et isolait tous les sujets contacts de cas probables et pas seulement en attendant (plus de 48 h que les cas soient prouvés ) ceci est la vraie différence c’est que le temps d’attendre la preuve que c’était bien un H1N1 on ne traitait pas au royaume uni et d’ailleurs dans bien d’autres pays . mais les autres pays ont été protégés plus par la faiblesse de l’inoculum initial car ils sont moins touristiques en juin et juillet que la France et le Royaume uni ou l’Espagne .
Reste le cas de l’Italie qui est étonnant peut être ya –t-il fait plus chaud ou qu’ils ont eu une attitude dont l’avantage m’échappe actuellement (reprendre l’analyse faite par l’OMS en fonction des pays )
Pour en finir avec cet odds ratio je dirai que le moindre cas évités vaut tous les calculs idiots , mesure-ton les risques avant d’aller repêcher des cadavres en mer d’un accident d’avion ? les sommes dépensées pour ne sauver personne sont ici largement dédaignées …et c’est très bien alors continuons aussi pour la grippe . un seul cas de plus sauvé par une stratégie vaut de l’avoir appliquée .
Les recommandations (les plus faibles ) indiquant de ne pas traiter les gens atteints qui ne sont pas à risque affirment qu’il faut éviter le déclenchement de résistance sont logiques si on manque de médicament mais pas si on en a de trop (qu’attend on pour en produire en lieu et place d’autres drogues non seulement inutiles mais nuisibles actuellement produites je donne des noms en mail privé ;-)?
Notez que toutes les recommandations de l’OMS en l’absence d’études double aveugle contre placebo en intention de traiter démontrant une efficacité en terme de mortalité progression de gravité et hospitalisation n’ont qu’un faible niveau de preuve (et pour cause ) mais les recommandations fortes indiquent que peu de monde les conteste parmi les happy few des experts choisis par l’OMS alors que l’on imagine les faibles dont je parle ici contestées par certains mais restant minoritaires ou pas assez convaincants et l’une d’elle est pourtant intéressante
Elle affirme qu’il faut traiter par deux antiviraux l’un antineuraminidase (oseltamivir en priorité) et l’autre antiM2 (indifféremment amantadine ou rimantadine ) parce qu’ils sont jugés synergiques
Notez que c’est la logique mais personne ne l’a étudié vraiment sauf un petit essai qui pourtant démontre que … mais trop petit essai (évidemment peu de moyen , faible effectif donc peu de significativité dès le départ on n’aurait pas fait l’étude oui mais : elle est logique !
On ne va pas tester en double aveugle contre placebo si se laver les mains en se rinçant à l’eau claire est meilleur qu’avec de la boue stagnante eh bien en EBM si ! Et c’est pour cela qu’on avance à si petits pas ! seul celui qui a une grosse étude démontrant un petit quelque chose est crédible ! si un petit sans le rond fait une petite étude très convaincante , on arguera de la faible puissance statistique ! Mathématiquement c’est vrai mais en pratique on piétine et on rechigne à voir l’évidence (pas le mot preuve en anglais , l’évidence en français : le truc qui est logique , intelligent , subtil : trois antiviraux agissant sur trois mécanismes différents sont meilleurs qu’un seul pour d’une part agir sur un virus pouvant être résistant à un seul d’entre eux si on utilisait celui-ci ! (de la logique pure !) et évite de sélectionner un virus résistant sachant que si il mute pour être résistant à l’un, il y a peu de chance qu’il mute en même temps pour la résistance à l’autre ! logique pure !
Mais imaginez que l’association des deux ou des trois ou quatre soit toxique … évidemment qu’il faut tester la tolérance mais l’efficacité une petite étude suffit ou n’a même pas besoin d’être faite . la grande preuve sera l’épreuve des faits en phase 4 !!! On y est en phase 4 justement !
Alors tant qu’un gouvernant ne te dis pas dans le Vidal qu’il est interdit d’associer , fais le ! En matière de virus mutant n’attend pas qu’un expert sur le retour te le dise avec une faible recommandation et un faible niveau de preuve …
Sur la reco 9 qui est également faible et qui dit de ne pas traiter précocement même si tu en a les moyens les 40 % qui seront hospitalisés sans facteurs de risque alors que ton système de soin de réanimation est saturé et que rien ne prouve qu’il y puisse quelque chose pour éviter le décès d’ailleurs sauf la foi en la valeur d’un oxygène passant à travers une membrane inactive (je ferai moi du caisson hyperbare mais c’est une thérapeutique héroïque risquée)
On te dis mais faiblement (ya heureusement des experts pas d’accord , la preuve que ce n’est pas une connerie est scientifiquement faible puisque basée sur l’absence d’étude plus que sur la négativité d’une étude bien conduite concluant à l’égalité des attitudes : ils te disent de ne pas traiter donc ils te disent à fortiori de ne pas faire de prophylaxie des contacts , ils sont anglais , ou anglophones , ils ont raté leur coup dans leur propre pays mais ils insistent et certains prof francais diront qu’il faut faire ce qu’ils disent alors qu’on a sous les yeux la preuve actuelle que ce que nous avons fait est moins mortel moins diffusant mais ils sont prof ,parce qu’ils ont su se mouler au consensus sans faire de vague .
Ce qui va nous sauver c’est qu’un prof plus lié au labos qu’un autre parviendra à faire une étude avec l’appui de ces labo qui ont intérêt à vendre leur truc et démontrera la synergie . Ca prendrait 10 ans si on ne s’y met pas tous tout de suite . En intention de traiter et en simple aveugle car on n’a pas le temps et on aura LA vraie étude qui montrera que là où on a eu cette attitude on a eu moins de décès ! cette étude on l’a , on la fait à la réunion et à Maurice en partie !
S Context: Treatment of patients with confirmed or strongly suspected but uncomplicated
illness due to seasonal or pandemic influenza virus infection, where antiviral
sensitivity is known, and antiviral medications for influenza are available.
Rec 09:
Patients not in ʹat riskʹ groups (defined below Table 1) who have uncomplicated illness
due to confirmed or strongly suspected influenza virus infection need not be treated with
antivirals. (Weak recommendation, low quality evidence)

Et maintenant le clou :
Les experts rapportent qu’ils ont trouvé 6 études incontestables de chimio prophylaxie qui en confirme une autre que j’ai vu dans les archives de la fda en ligne que disent il page 26 du document complet des recommandations :
Page 26
WHO Rapid Advice Guidelines on Pharmacological
Management of Influenza Virus
The review found that in adults there were statistically significantly fewer cases of
laboratory‐confirmed symptomatic infection in patients receiving oseltamivir compared to
placebo, with RR=0.27 (95% CI: 0.09, 0.83). There were also statistically significantly fewer
cases of infection in elderly individuals(RR=0.08; 95% CI: 0.01, 0.63) and in mixed households
including adults and children post‐exposure prophylaxis resulted in RR=0.19 (95% CI: 0.08,
0.45). Adverse events occurred in a similar proportion of oseltamivir and placebo‐treated
patients, generally less than 10%.

The Tappenden review
12 12
and the available trials of chemoprophylaxis did not report
mortality as an outcome. Observational studies considering other outcomes such as
complications have focused on oseltamivir treatment and have not assessed
chemoprophylaxis

Même pour celui qui ne connait pas l’anglais on peut lire une réduction du nombre de cas de 73 % chez l’adulte , de 92 % chez la personne âgée et de 81 % chez l’enfant ces trois nombres sont concordants c’est entre trois quart et 90 % des cas qui sont evités . Il n’y a aucune raison que cela ne soit pas le cas pour un virus dont je rappelle qu’il est sur le papier sensible à 99,9999% à l’oseltamivir , à 100 % au zanamivir et à 100 % à l’amantadine !
Cela fait donc en cas de traitement précoce (prophylactique c’est plus que precoce puisque c’est juste après la contamination si celle ci a lieu !
Alors évidemment ces messieurs s’étonnent de l’absence de données sur l’évitement des complications mais sachant qu’on a une complication toutes les 1000 grippes , pour avoir une étude fiable sur le sujet il faudrait donner le traitement à 1 million de personnes ayant 10 % de chance d’attraper la grippe donc si possible non vaccinées sinon ce serait 10 millions de vaccinés , un placebo à l’autre million non vaccinés et observer 100 000 cas de grippe dans le groupe placebo et 10 000 dans le groupe traité . Sur ces grippes 10 se compliqueront dans le groupe traité et 100 dans le groupe non traité ainsi nous aurions un chiffre de RR à 0,10 susceptible de convaincre les experts dans leurs bureaux et nous aurions réalisé ni plus ni moins que la plus grande étude double aveugle placebo de l’histoire ! Mia s ces experts s’étonnent qu’il n’y en ait pas encore ! le coût , à raison de 1000 euros le cas, se monterait à 2 milliards d’euro , je veux bien, mais le budget de l’OMS n’y suffirait pas !
En revanche il y a une étude ,un peu biaisée mais pas chère, à faire tout de suite basée sur une peu de matière grise et en simple aveugle avec suffisamment de témoins pour ne pas être suspects de cacher des données comme les labo le font parfois et c’est humain ,si l’étude démarre mal , ils l’arrêtent et passent à autre chose sans être assez masochistes pour en parler à tout le monde et comme les médecins participant sont liés au secret c’est long pour en avoir un écho …
Voici l’étude faite, au vu et au su de tous, si vous en êtes nombreux d’accord et convainquez des politiques et de grands scientifiques :
On traite deux pays similaires en taille de 10 à 100 millions d’habitant similaires en prévalence des souches au départ , similaires aussi en répartition des villes et en taille des villes , en destination touristiques (flux aérien) similaire donc en terme de propagation prévisible sur l’ordinateur du pr Flahaut , et dans l’un on applique la prophylaxie systématique aux cas contact étroits (moins de 6 pieds ) pendant 1 à 3 jours (si 3 est meilleur que 1 on change en route ) avec deux antiviraux si possible de deux mode d’action différents l’un anti-neuraminidase : l’oseltamivir et l’autre antiproteine M2 : l’amantadine (sauf en cas de grossesse ce sera zanamivir ) . L’autre pays on le laisse suivre les recommandations de l’OMS . Un autre pays pauvre peut aussi appliquer la quarantaine de 3 jours à tous les cas contact qui ne coute que le salaire des gens s’ils ne peuvent télé-travailler
On comptera le résultat en mars 2010, et les familles des cas graves sauvés pourront nous remercier chaleureusement et une statue au Pr flahaut édifiée pour avoir écouté et développé les idées d’un petit épidémiologiste en herbe .
Seulement attention si on a eu moins de cas cet hiver on en aura plus l’hiver d’après , il faudra donc recommencer assez longtemps disons 6 ans .(préconisation faible reposant sur aucun ordinateur …) mais sur la logique d’un calcul simple basé sur la séroprévalence évaluée par une méthode statistique classique .On sait que personne ne le fait puisque le nombre de souches testées avancées par le groupe de l’OMS montre des chiffres non significatifs dénotant l’absence d’étude épidémiologique de routine sérieuse .
Ce que l’on va gagner grâce à cette pandémie c’est des recommandations valables pour chaque année qui éviteront plus de décès qu’autrefois chez nos chères tètes grises .

lundi 21 décembre 2009

90 ans aprés , le virus H1N1 de 2009 apparait comme le jumeau de son arriere arriere grand pere de 1918

Dire avec les tenants de la theorie du complot que l'on a menti aux francais que cette grippe est une grippette dont la letalité est inferieure aux autres années est erroné .

On decouvre jour apres jour que la letalité est à peu pres la meme partout et depasse la letalité de la grippe saisonniere .

On sait que la deuxieme vague a toujours ete plus meurtriere .

si ellle a lieu en France cela dependra de facteurs meteorologiques de l'ouverture des classes et du nombre de patients au plus bas de la courbe )

On sait aussi que le modele de courbe de Gauss de chaque pays ne dépasse pas 7 semaines de montée exponentielle à 1,4 de taux de reproduction en moyenne tous les 3,5 jours . ce modèle mathématique peut prendre l'allure d'un processus magique ou d'origine mystérieuse . Comme si une main invisible agissait sur la courbe .

Hausse et baisse sur un axe de symétrie au sommet . En France en première vague le pic était en France à la semaine 48 , là dessus je suis formel

Ensuite il n'y a pas de délai fixe entre deux vagues mais on n'a pas plus de 7 semaines de montée autour de 80 % de plus chaque semaine . Le nombre de personnes immunisés par la maladie reste négligeable et n'explique pas la baisse tant qu’on n’a pas atteint au moins 10 ou 15 % de la population .

alors de quoi s'agit il ?

soit le vent chaud et sec a pu avoir un impact mais est ce consté partout dans le monde à des moments differents et pourquoi si c’était determinant cela ne reprendrait il pas apres le retour du froid humide ?

soit le virus a un nombre de division limité au delà duquel il perd de son potentiel vital à démontrer sur modele animal

soit les medecins en ont eu marre de voir autant de malade bousculer leur programme de consultation et ont accru au-delà des recommandations leur prescription de tamiflu qu'ils savent etre efficace mais qu'ils réservaieent à la période où l'on fait mouche plus facilement et dans ce cas la contagion diminue par diminution du nombre de jour de toux

soit derniere hypothese qui peut se cumuler aux autres : un autre virus survient qui prend la place dans les nez des individus et chasse toute possibilité de faire la maladie .

On a vu en semaine 38 cette sorte de minipic vite avortée par un peu de tamiflu et l'arrivée du rhinovirus .

La reprise 6 semaine plus tard après un premier pic n'a pas plus de probabilité que de terminer une courbe de 7 semaines de hausse par 6 semaines de baisse pour la symetrie et parce qu'il y a une reelle dynamique à la baisse comme il en a une à la hausse .

Il y a d'autant plus de risque d'une deuxieme vague que les gens se demobilisent . : tombée des masques retour au serrage de main aux doigts dans le nez etc

Et là en deuxième vague sans aucune mutation (jamais aucune mutation n'a renversé un virus en mois de 6 mois à un an ! de plus il n’y a aucune raison qu’il mute plus vers une augmentation de virulence que l’inverse . Or en deuxième vague la mortalité est pourtant constamment supérieure : Pourquoi ?

Tout simplement parce que le virus touche en moyenne des malades plus âgés . Et 40 ans de plus dans l’âge median donnent 30 fois plus de letalité !

A 85 ans on a 900 fois plus de mourir que à 15 ans .

On verra qu’en pandémie cela n’est plus dans cette proportion car les anciens bénéficient de l’avantage d’avoir une immunité de base meilleure c’était vrai aussi en 1919 les anciens étaient relativement protegé par les anticorps obtenu par le H1N1 qui avait circulé depuis 1896 …

En 1918 la deuxième vague fut 35 fois plus mortelle que la première pour les ages moyens ! Pour une mortalité totale 10 fois supérieure à la grippe saisonnière prealable , comme cela aurait pu l’etre en 2009 si on n’avait rien fait ). le reste des morts est une extrapolation à la Serfling à partir des courbes de mortalité totale certes plus élevées à cette période mais pour d’autres raisons que la grippe chaque historien le sait …

Pour simplifier on peut dire qu’en période pandémique les letalités s’equilibrent un peu dans touts les tranches d’age et les personnes agées meurent un peu plus mais pas dans les memes proportions . quant aux enfants ne meurent pas plus ce qui laisse une (fausse ) impression de grippette pour le Pr debré ou de (faux) paradoxe (pour Mme Chan la directrice de l’OMS . cette pandemie est tout ce qu’il ya de plus classique .surùmotalité masculine , surmortalité prédominant sur les ages intermédiaires risque relatif superieur chez les femmes enceintes des 2e et 3e trimestre , des sujets obeses , sce qui n’est pas le cas ou moins le cas en saisonniere .

la mortalité des grippes saisonnières à l’époque était 15 fois supérieures aux grippes saisonnieres de notre dernière décennie . Il en va de même de la mortalité de la grippe pandémique qui pour etre le fait d’un virus tellement cousin que c’est presque son jumeau (entretenu dans les espèces porcines et aviaires et sans doute humaines sous un mode tres sporadique )

Chez nous la vaccination de masse pourrait si elle était largement suivie entrainer un niveau immunitaire supérieur empêchant presque à cou sûr cette deuxième vague . Aurons nous cette surprise ? C'est ce que je nous souhaite .

mais déjà pour contenir le niveau d'inoculum très bas rien de tel que de prescrire le tamiflu en curatif à tous les patients et en préemptif à tous les sujets à risques vaccinés ou non puisque le vaccin n'est efficace qu'à 50 ou 70 % et que tien ne nous permet de savoir quel ou quel sera le mieux ou le moins bien protégé !

Aucun cas grave ayant bénéficié de tamiflu dans les 48 heures n'est décédé sur la série française de aout à octobre des 208 malades graves hospitalisés ..

Alors y aura-t-il bien entre 16 et 18 mort cette semaine soit 12 jours après la deuxième semaine de baisse du nombre de cas incidents ? C’est ce que nous saurons en milieu de semaine .

Apres je vous expliquerai en détail comment je fais mieux que les GROG , les Sentinelles et SOS médecin . tout en me servant d’eux plus habilement que ne le fait l’INVS ou pire les groupes de SAGE de l’OMS .

rappel :Il y a un décalage moyen entre le décès et le début des signes de environ 12 jours :

En semaine 49 il y a un pic à 34 mort puisque en semaine 50 on n’a noté que 24 morts . donc on peut situer immanquablement le pic en fin de semaine 47 ou début de semaine 48 avec un nombre de malade qui était de 340 000 malades (et 500 000 contaminés car 30 % n’ont aucun signe ) On peut ainsi remonter en semaine 46 avec 240 000 malades puisque il ya eut 24 décès en semaine 48 et 160 000 malades en semaine 45 puisque 16 morts en semaine 47 . refaites les courbes ainsi et le modèle s'éclairera .

Il n'y a donc pas eu le nombre de malade que l'INVS affirme . Tout ca parce qu’ils ont confondu IRA et Syndromes grippaux pour appliquer le pourcentage de prélèvement positif moyen .

la courbe de base des cas francais de grippe A probables part en plateau autour ou à moins de 10 000 malades par semaine avec un décès de temps en temps (tous les 10 000 malades environ ) (et 1/5 des sujets en reanimation ) . E semaine 38 le pic est celui du rhinovirus et peu de la grippe qui à cette occasion regresse .

Ensuite il ya une montée progressive à partir d’un pied de courbe situable entre la semaine 40 et 41 la semaine 44 des vacances de la Toussaint est démonstrative d'un accroc dans la montée des cas qui redémontre l'intérêt freinateur d'une fermeture globale des lieux d'enseignement . L'effet de la trêve des confiseurs sera exemplaire mais non suffisante sans doute pour éradiquer durablement comme en Amérique du Sud il faudrait 4 semaines de fermeture . C’est un peu trop autoritaire pour nos société plus démocratiques et en plus en France il faudrait convaincre le mammouth sceptique de l’éducation nationale … pas gagné surtout si ca vient de l’équipe Sarkozy qui traine (on se demande bien pourquoi ) à leurs yeux une image de roublards roulant pour l’industrie pharmaceutique qui a fait du mal à l’apparition de certaines vérités .. Et pourtant le mammouth devrait savoir qu’il faut que tout le monde vive : de l’instituteur à l’employé de sanofi pasteur en passant par les ministres et que l’utilité ne se juge pas au coût mais au résultat .

les eleves en savent de plus en plus chaque jour (enfin ceux qui ont la chance de rester scolarisés ) et c’est normal que les profs soient payés pour cela peut être pas pour en avoir éjecté certains mais faisons simple .

il est normal que si le nombre de mot de la grippe baisse depuis tant d’année on accepte le salaires des employés de l’industrie pharmaceutique . même si je suis bien d’accord que l’on fasse plus de place à la recherche et moins à la publicité .Mais la com c’est important voyez mon petit blog , c’est de la pub qui le paye puisque ça passe par Google . .. Alors le manichéisme irrationnel a encore de beaux jours avec certaines de nos élites intellectuelles . 5et moi-même sur ce blog aurait de tels faux jugements tranchés pour faire vite et je remercie ceux qi pensent cela de me le dire le moment opportun que je corrige mon tir .

Donc à la reprise des cours la courbe redémarrera à partir du point où le tamiflu et la rupture de contact scolaire l'aura fait baisser c'est-à-dire très bas selon mes estimations . je compte aussi mais si peu sur l'augmentation de l'immunité générale via le nombre (tres limité de malade ) et le nombre trop faible de vaccinés .

il est urgent de vacciner ceux qui risquent le plus de mourir , or un des facteurs de risque le plus anciennement connu est : le grand âge . pour l'instant on a tenu les papy et mamy à l'écart des enfants mais dans 4 jours c'est noël et un certain nombre de vieillards reviendront de la semaine passée en famille avec un petit cadeau pour leurs co-pensionnaires : le virus machinninnin en feve dans la galette des rois !

heureusement les co-pensionnaires les plus fragiles sont le plus souvent deja morts depuis fevrier dernier soit un mois avant l'apparition supposée de la pandémie à la Jolla .

Alors le virus machininnin deja present en France avant le Mexique ?

Je n’irai pas jusque là car il ne me semble pas possible que cela ait échappé à nos fins limiers virologues français qui doivent avoir réalisé depuis belle lurette les enquêtes sérologiques nécessaires sur les survivants des EHPAD .

Alors Le pneumocoque sans doute pour la moitié d’entre eux mais encore … ?

Amen