Voici une etude de plus à envoyer à la revue Prescrire pour leur eviter de dire des betises tendant à semer le doute dans l'esprit des praticiens francais et en particulier des valeureux generalistes syndicalistes et enseignants .
Comme si ne suffisait pas la comparaison de mortalité favorable au Chili (gros consommateur de tamiflu )par rapport à l'argentine qui dans les memes conditions d'hiver australe a été plus econome en tamiflu et a connu une mortalité double .Comme si ne suffisait pas la constatation de la tres faible letalité au japon et en France deux des grands pays developpés qui traitent le plus avec ce produit en raison de leur habitude pour le Japon et de leurs stocks pour la France . On montre dans l'etude americaine ci dessous que dans le cas de patients particulierement à risque (grossesse) le benefice du traitement est evidemment plus facile à demontrer que lorsque le risque de deces est plus faible (grippes saisonnieres recentes). Ce qui ne signifie pas que le benefice du traitement soit absent lorsque le risque de deceder est plus faible (mais pour les generalistes de Presrire si ! Le doute nuisant au tamiflu que le Gaspard (mascotte de la revue ) jette aux orties ). Le nombre de patients à traiter pour sauver une vie est simplement plus important ... et donc la vie sauvée est plus couteuse mais si c'est cette ideologie que vehicule la revue Prescrire que la vie a un cout au delà duquel on ne saurait soigner cela releve de l'eugenisme le plus sordide .
Ce qui à mes yeux relevait d' une simple erreur de jugement scientifique devient, par leur acharnement dans le numero de decembre ,une entreprise d'economie medicale en faveur du laisser faire/ laisser aller liberal reaganotatcherien introduit de maniere larvée dans les pratiques medicales depuis 1980 . Ces pratiques medicales pourtant depuis Hippocrate ont plutot été de faire le maximum pour sauver des vies et preserver jusqu'au bout la qualité de cette vie quelqu'en soit le cout pourvu bien sur qu'une pratique ne nuise pas à une autre plus benefique .Ici on ne saurait rappeler comme un leitmotif ridicule que le vaccin fait mieux que le tamiflu, c'est comparer des carottes et des navets . En medecine il ne saurait etre question d'economiser et de choisir entre fromage ou dessert : ce sera selon moi et de nombreux autres pour cette grippe : fromage et dessert .
Les deux aspects curatifs et preventifs sont ici traités . Preventif avec le vaccin , et curatif et preemptif avec le tamiflu . L'un ne nuit pas à l'autre et c'est l'usage synergique de ces deux outils therapeutiques qui conduit à limiter les degats du virus quoiqu'en disent les horlogers des montres molles de l'EBM , devenus incapables de raisonner à partir d'experiences simples ! aujourd'hui Louis Pasteur et Claude bernard seraient bien en peine de leur demontrer quoi que ce soit et rien ne se ferait . Ce qui est troublant en revanche c'est la capacité de Prescrire à interpreter savamment de maniere curieusement bienveillante les progres minuscules de la chimiotherapie anticancereuse en evaluant au jour pres les semaines rajoutées à la durée de vie d'un traitement aussi couteux que penible . mais là l'EBM aquiesce la mathematique statistique trouve grâce aux yeux du comité de lecture qui doit comporter que peu de cryptoliberaux mais plus de cancerologues pour l'occasion . On rend infernale la fin de vie des patients mais on peut dire que quelques semaines ou mois ont été rajoutés .
Dans le cas de la grippe un tel calcul idiot devrait etre proposé au comité de lecture de la revue Precrire , au lieu du classique tout ou rien binomial : decedé /non decedé qu'un chi 2 resoud aisément avec un risque de deuxieme espece de rejet de l'hypothese nulle sur lequel ils sautent à pied joint :revenons avec quelques mathematiciens plus savants encore que leurs petits conseillers epidemiologistes pour leur proposer une augmentation de la durée de vie moyenne des populations atteintes de grippe ce qui aurait de quoi les convaincre mathematiquement mais là ils gloseraient sur la non significativité globale de cette durée rapportée à chaque citoyen puisque la plupart survivent sans le tamiflu et sans le vaccin d'ailleurs .Au final pour l'EBM à quoi bon traiter pour quelques jours de vie en moyenne pour la population globale . Effectivement à les ecouter on se demande bien comment tant de progres medicaux ont été accomplis avant qu'ils n'arrivent avec leur mathematique mal digerée à la place de la raison ;
Et cette derive mathematique approximative d'où est exclue la logique est globalement la meme dans le domaine de l'economie depuis Ricardo , où l'on fait dire n'importe quoi pourvu que l'on prenne un certain parti pris soit pour le marché libre soit pour sa regulation etatique .
On voit donc que l'EBM procede d'une tentative au mieux inconsciente de bloquer tout progres de masse conduisant parfois à reserver l'usage de ce qu'il y a de meilleur à l'elite intelligente et servir à la masse le moins couteux au nom du principe que les ressources sont limitées . Apres tout la philosophie ecologique plaide en leur faveur car A quoi bon faire quoi que ce soit puisque dans toute etude si on la poursuit tres longtemps à la fin tout le monde meurt et puisque nos ressources energetiques sont finies et que le soleil s'eteindra tot ou tard ... :
Revenons donc sous leur ferule à l'etat animal de nature et faisons confiance à la selection naturelle pour ameliorer l'espece humaine ! la civilisation n'amenant qu'à la survie d'individus sans cesse plus couteux à maintenir en vie . le fond de commerce de l'EBM est au fond cette abomination : que les mathematiques entre les mains d'imbeciles pourraient porter atteinte à la raison et au coeur des veritables descendants d'Hippocrate et de tout ce qui fonde nos civilisations .
Seule la vigilance scientifique de chaque instant peut s'opposer efficacement à ce qui est au final que l'aspect medical de la barbarie economique elitiste visant au retour ecologique à la jungle de la lutte inter-espece .
Toutes les etudes concordent pour affirmer que la balance benefice /risque penche tres largement en faveur du traitement precoce par tamiflu et qu'il pourrait bientot devenir criminel de ne pas traiter sachant ce que l'on sait et alors que le traitement est disponible en pharmacie et gratuitement delivré .
Pourtant la revue medicale la plus chere qui soit pretend que le produit ne sert à rien ou presque puisque son Gaspard le fout à la poubelle !!! la demission du redacteur en chef suffira-telle à reparer le prejudice de telles billevesées collectives ? Il va falloir relire tout Cochrane à chaque fois pour se faire sa propre idée tant est partial le comité de lecture de la revue Prescrire !
La rengaine cousue de fil blanc de la betise : Il n'est toujours pas demontré (en double aveugle contre placebo) que... egal à leurs yeux : le produit n'a aucun interet !
Le simple aveugle suffit à se rendre compte que cette revue sous de faux airs d'objectivité peut etre tres dangereuse à lire en diagonale . Aussi dangereuse que les tests rapides de grippe A dont on demontre dans cet article l'enorme proportion de faux negatifs ! 38 % qui couplée aux faux positifs (environ 20 % dans certaines etudes ) en font un test inutilisable et ... mortel puisqu'il a induit dans un nombre important de cas un retard therapeutique prejudiciable !
Voici un extrait de l'article paru dans le New england journal of medecine il y a trois jours :
This article (10.1056/NEJMoa0910444) was published on December 23, 2009, at NEJM.org.
Address reprint requests to Dr. Louie at the California Department of Public Health, 850 Marina Bay Pkwy., Richmond, CA 94804, or at janice.louie@cdph.ca.gov.
Severe 2009 H1N1 Influenza in Pregnant and Postpartum Women in California
Janice K. Louie, M.D., M.P.H., Meileen Acosta, M.P.H., Denise J. Jamieson, M.D., M.P.H., Margaret A. Honein, Ph.D., M.P.H., for the California Pandemic (H1N1) Working Group
From April 23 through August 11, 2009, data were reported for 94 pregnant women, 8 postpartum women, and 137 nonpregnant women of reproductive age who were hospitalized with or died from 2009 H1N1 influenza, for a total of 239 women in this age group. Dates of symptom onset ranged from April 3 to August 5, 2009 (Figure 1). In all, 41 local health jurisdictions accounting for 96% of the population of California reported cases to the CDPH: 19 jurisdictions accounting for 79% of the population reported pregnant and postpartum cases, and 27 jurisdictions accounting for 86% of the population reported nonpregnant cases.
...In our series, pregnant women who received treatment after 48 hours had a risk of admission to the ICU or death that was about 4 times the risk among those who received earlier treatment. Delay in treatment was often multifactorial in cause; in some cases, pregnant women did not promptly seek medical care after symptom onset, whereas in other cases, there were delays by health care providers in initiating antiviral treatment. The recognition and diagnosis of influenza-like illness may be complicated during pregnancy, when women and their health care providers may attribute certain signs and symptoms (e.g., myalgia or shortness of breath) to pregnancy rather than influenza. Furthermore, pregnant women or their health care providers may want to avoid antiviral treatment during pregnancy because of concerns about the fetus.6 Although rapid influenza tests are widely available and can be completed within 15 minutes, reliance on rapid test results might have contributed to treatment delays. In this series, 38% of patients who underwent testing had false negative results; less than 30% of the pregnant women with false negative results received antiviral treatment within 48 hours after symptom onset, and five of the patients who died had false negative results. Recently, the CDC issued a health advisory alerting clinicians about the poor sensitivity of rapid test results and stating that clinical decisions about the treatment of influenza should not be guided or delayed by negative results on rapid testing...
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